Bernard Tribondeau



Dernières nouvelles du monde
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Je t'enverrai des cartes postales

Comme un touriste. J'arrive sans à-priori. Je ne reste sur place que deux, trois jours au maximum. Je ne reviens pas, je passe. J'arpente les à-côtés, les marges des territoires touristiques, les petits détails que l'on voit mais ne regarde pas. Et pourtant, ils sont là, dessinant en creux un autre paysage, une autre réalité.
Tel est le protocole. « Je t'enverrai des cartes postales » est une tentative d'écriture sur l'esthétique de la côte méditerranéenne française, de Cerbère à Menton, de la frontière espagnole aux portes d'Italie. Le projet, initié il y a trois ans, emprunte les codes graphiques d'un médium majeur de l'industrie du tourisme, la carte postale. Médium en voie de marginalisation, du fait des nouveaux modes de communication, mais toujours bien présent aux devantures des commerces côtiers.
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Archi-Cités (La Grande-Motte, Le Havre, Royan)

3 villes, 3 cités de bord de mer, 3 grands projets de construction ou de reconstruction dévolus à des architectes de renom. Parfois mal aimées, toujours remarquables, ces villes-concepts trouvent enfin avec le temps leur juste place dans l'histoire contemporaine.
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Terres Marine

Election présidentielle 2022 en France. Emmanuel Macron est ré-élu chef de l'Etat, un fait unique sous la Vème République, hors périodes de cohabitation. Mais jamais l'extrême-droite, avec le Rassemblement National, n'a fait un score aussi élévé dans de très nombreuses communes.
Voyage au travers villes et villages du Gard qui ont donné leurs voix à Marine Le Pen…

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Balagne

De l'Ile Rousse à Calvi, fragments de la Balagne corse.
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Via Romana

Vestiges du passé. Stigmates du présent. L'esprit des ruines. Via Romana, la romanité dans le sud de la France. Sur un site dédié.
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(Mar)Seille

Cinq années à scruter la cité phocéenne et sa relation intime avec la mer, avant et pendant "Marseille 2013" capitale de la Culture ...
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Une Part d'ombre

Maintenant, je suis ce monde à part, enclave au cœur de la ville. Je suis le fantôme qui se glisse entre les murs, que certains ont rencontré. Je suis le vent qui galope sous les mansardes, celui qui réveille les mauvaises nuits de mistral. Je suis la voûte qui abrite les noceurs sous la cave du Pape. Maintenant, je suis la chauve-souris, l'hirondelle et le rouge-queue qui inlassablement reviennent nicher. Je suis l'ombre qui tombe sur le figuier, la lumière qui crève la pierre des déambulatoires. Je suis les jardins secrets des cellules, les espaces abandonnés sous les combles. Je suis l'écrivain qui peine sur son manuscrit, le comédien qui répète sous la pleine lune, le moine copiste. Je suis un vœu de silence qui parle aux morts enterrés sous le grand cloître. Je suis la table des convives qui réunit chaque soir, le chat noir qui observe sur les coursives. Je suis contre-jours et paysages sacrés, trompe-l'oeil et vérité. Maintenant, je suis vêpres, matines, contes et récits. Je suis décor imaginaire, quartier mal famé, paradis des oubliés. Je suis mille clés qui ouvrent mille portes, mille scènes à venir. Maintenant, jours après nuits, je suis la Chartreuse, si familière et pourtant si lointaine, qui me livre un peu de sa part d'ombre.
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Microcosmes Cartusiens

En jouant sur les rapports d’échelle, de l’infiniment grand que l’on voit de manière évidente à l’infiniment petit que l’onn’ose percevoir, une invitation à découvrir les microcosmes lovés dans les interstices des murs, des pierres…Détails qui ne se laissent apprivoiser que par ceux qui en ont le temps. Présentées dans les passe-plats des cloîtres, ces photographies sont autant de fenêtres ouvertes sur une perception intime du monument. Au cadrage spectaculaire offert par la béance de l’abside effondrée de l’église répondent ces macro points de vue sur de nouveaux paysages.
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Théâtropolis

C'est l'histoire d'une ville, qui, le temps d'un été, se métamorphose. Une ville à deux visages, un récit de bruit et de torpeur, d'ombre et de lumière ... Petit matin de juillet, une cité, un palais, un pont. Avignon s'éveille, Avignon attend son festival. Le décor se met en place, entrée des artistes ...
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La Plaine

La Plaine de l'Abbaye. Calée entre le Mont Andaon et le Rhône, la Plaine paresse. Ses grands prés et ses taillis sont propices à une vie en marge, là où il y a deux siècles se nichait le lit du fleuve. (travail en cours)
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Hors Scène

A l'occasion du Festival de théatre itinérant "Villeneuve en Scène", une chronique au jour le jour des à côtés du festival : intimité des compagnies, répétitions, parades de rue, interaction avec les publics, etc. Ce travail a donné lieu à une exposition "live" et évolutive pendant toute la durée du festival.
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Bestiaire


Un bestiaire imaginaire, les animaux naturalisés du Museum d'Histoire Naturelle à Paris et du Musée des Confluences à Lyon.
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Bestiaire encore …

Fascination des lieux d'exhibition des espèces animales, vivantes ou mortes. Du Funny Zoo du Palais Longchamp marseillais au Museum d'histoire Naturelle parisien, en passant par la ménagerie du Jardin des Plantes et le Museo del Padre Arintero à La Virgen del Camino.
(2013-2023)

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Bons souvenirs de Paris

Paris ma Ville. Ma ville pendant 30 ans. Avant de la quitter, j'ai arpenté ses rues et ses nuits pour en garder quelques fugaces souvenirs. Alors, sur un air de Dutronc, mon Paris s'éveille.
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L'écorce des âmes


"Portraits" des oliviers de Provence.
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Sanctus

« Sanctus » est un travail sur la représentation et l’imaginaire du sacré, réalisé pour l’essentiel dans le sud de la France. J’ai souhaité dans ce projet portraitiser l’intime des icônes « ordinaires » des lieux de culte (la plupart sont des statues manufacturées du 19 ème siècle), rendre vivantes ces figures saintes de plâtre marquées par le temps et la dévotion humaine.
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Histoires d'estuaire

A vingt ans d'intervalle (hiver 2000-hiver 2020) j'ai photographié les histoires et les paysages de l'estuaire de la Gironde. Un espace qui m'est cher, y ayant passé de nombreux étés durant mon enfance, et berceau d'une partie de ma famille.
Durant l'hiver 2000/2001, ce sont des histoires personnelles, humaines, qui ont eu les faveurs de mes objectifs : Olivier Raton, chasseur de ragondins dans les marais (ça ne s'invente pas…), Bébert, talentueux pêcheur de maigres à la retraite et chasseur à ses heures, Monsieur Poirot, dernier fermier laitier traditionnel de la région, et tous les anonymes du Loto de la Saint Valentin…
En 2020, la plupart de ces protagonistes ont rejoint de meilleurs cieux. Restent les paysages de l'estuaire, les carrelets sous la pluie, les "rouches" du marais, et les grands ciels lumineux de Saintonge.
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Solitude de la Limousine.

Fidèle parmi les fidèles du Salon de l’Agriculture, j’ai pu en quelques dix années de fréquentation assidue assister avec compassion et amusement au face à face des « meuhs » et consorts avec la foule ébahie... De grands moments de solitude partagée !
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Ganesh sur Seine

Non, ça ne se passe pas à Benares ou à Dehli... Non, vous n'êtes pas sur les rives du Gange, mais à Paris, dans les 10 ème et 18 ème arrondissements... "Ganesh sur Seine", ou la chronique du seul temple de la capitale dédié au Dieu à la tête d'éléphant, point de rencontre de la communauté Tamoul parisienne. Une entêtante odeur d'épices mêlée à de mielleuses échappées musicales. Des néons aux couleurs acides soulignant les mérites de cartes téléphoniques pré-payées pour communiquer avec Bombay. Des mannequins drapés de saris et ornés de bijoux clinquants côtoyant un baromètre en Tour Eiffel. Des coiffeurs, des loueurs de vidéo, des "cash and carry"...

Vous êtes rue du Faubourg Saint Denis, dans le 10 ème arrondissement parisien. Au coeur du fief des Tamouls Sri-Lankais, une communauté discrète souvent confondue avec les Indiens avec qui ils partagent l'art de l'adaptation ... et la religion. Les Tamouls Sri-lankais, on les retrouve aussi dans presque toutes les cuisines des restaurateurs de la capitale, chez les confectionneurs du Sentier, et bien sûr parmi les informaticiens des start-up. Leurs enfants parlent français, échangent des pokemons, tandis que les parents baragouinent encore l'anglais avec cet accent inimitable.

Habitant pour la plupart en Seine Saint-Denis, ils commencent à investir les appartements parisiens, au grand dam des résidents traditionnels des vieux quartiers populaires, qui voient d'un mauvais oeil l'immobilier et les boutiques passer cash aux mains des "hindous", grâce à la "Tamoul connection", savant mélange de débrouillardise, d'amitié, d'entraide, et d'un solide sens du commerce. Leur Dieu fétiche, c'est Ganesh, le Dieu à visage d'éléphant. Il a de grandes oreilles pour mieux entendre, une défense unique, symbole d'unité et une souris comme complice. Dieu du savoir, de la prospérité, dieu bienfaiteur, c'est le chouchou du sous-continent indien.

Au fin fond d'une impasse de la rue Philippe de Girard, les curieux peuvent dénicher le temple de Sri Manika Vinayakar, fondé en 1983. A son initiative a lieu chaque année début septembre le "Chariot Festival", l'anniversaire de Ganesh. L'occasion pour toute la communauté Tamoule de se retrouver dans les rues des quartiers nord de Paris, accompagnée de tout ce que la capitale compte d'indiens, de pakistanais, d'africains, d'arabes et de curieux !

Dans les rues purifiées à l'eau de rose par les bons soins de la voirie de la Mairie de Paris (qui ne manque pas de facturer à bon prix ses prestations à la communauté), Ganesh et son compère Murugan sont promenés sur des chars tirés par les fidèles, tandis que les pénitents portant de lourds "cavadis" décorés de plumes de paon dansent jusqu'à l'épuisement. Tout au long du parcours, les commerçants ne manquent pas d'offrir aux dieux jamais rassasiés des milliers de noix de coco qui seront brisées à même la chaussée pour garantir un avenir sans nuages.
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Un remède de cheval...

Spécialisée dans la traitement des handicaps physiques, mentaux ou sociaux, par la pratique de l'équitation, la Fédération Handi Cheval aligne une équipe, les Hardis Mareyeurs, pour une course de chevaux de traits reliant en 24 heures Boulogne sur Mer à Paris. De la pluie, de la boue, des chevaux et des hommes : un cocktail idéal pour la Route du Poisson, retraçant le périple des mareyeurs de la côte d'Opale au 19 ème siècle, le temps de livrer leur pêche de la nuit aux Halles parisiennes. J'ai eu la plaisir de partager avec ces gens d'exception les moments de préparation et leur participation à l'épreuve 2001, ou ils se classèrent 3ème de l'épreuve.
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